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Version actuelle datée du 7 février 2019 à 18:11
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la force d'enterrer les morts, tellement ils étaient faibles et la terre dure. Ils se contentèrent de les « mettre sous les neiges ». La bravoure de Cartier. De peur que les gens du pays ne s'apercussent de leur pitié et faiblesse, notre capitaine que « Dieu a toujours préservé, debout sortait au devant d'eux avec deux ou trois hommes, tant sains que malades, et il faisait mine de les battre et de les renvoyer aux navires » les uns à gallefestrer, les autres à faire du pain et d'autres besognes ». On sait comment ils se guérirent avec des décoctions d'écorce et de feuilles d' «Ameda » En six jours on y employa un arbre qui était aussi gros qu'un chêne.
La fin du journal p. 46 :
« Et avec bon temps avons navigué par la mer, tellement que le 6. jour de juillet 1536 sommes arrivés au havre de Sainct Malo la grâce du créateur. Lequel prions faisant fin à notre navigation nous donner grâce et paradis à la fin. Amen ».