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+ | servi à recevoir les réglés et les cordeaux nécessaires à dresser régulièrement les faces des murs, et de cette régularité devait dépendre celle des étages supérieurs. J'ajouterai un autre détail, c'est que le décintrage des 6 voûtes s'est fait par leurs extrémités du dedans au dehors, comme l'indiquent : le manque d'appareils échantillonnés dans l'espace du 0.45 cent de hauteur comptés à partir du sommet des voûtes sur les murs de leurs extrémités ; 2e le remplissage de cet espace effectué du dehors au-dedans, à l'aide de grosses maçonneries brutes dont les bavures [pendent?] à l'intérieur. Tout ceci prouve que ces constructions voutées n'ont été faites que comme fondations et non comme caves. - Je ne parlerai pas aujourd'hui, Messieurs, des fondations des deux autres salles afin de ne pas allonger cette lecture et je viens de suite aux hypocaustes. |
Ces trois vastes appartements étaient chauffés par des hypocauste à foyers différents ; les deux premiers, construites dans les formes les plus généralement connues, communiquaient ensemble, et le troisième présente un système qu’on a encore à ma connaissance rencontré nulle part. j’attache à ce dernier la plus grande importance et je me propose d’en décrire ainsi que du précédent la théorie de la marche des feux. |
Ces trois vastes appartements étaient chauffés par des hypocauste à foyers différents ; les deux premiers, construites dans les formes les plus généralement connues, communiquaient ensemble, et le troisième présente un système qu’on a encore à ma connaissance rencontré nulle part. j’attache à ce dernier la plus grande importance et je me propose d’en décrire ainsi que du précédent la théorie de la marche des feux. |
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D’après la coupe d’élévation figurée sur le plan cité plus haut, on reconnait que les [aires ?] de ces hypocaustes, que les hauteurs laissées à la flamme et à la fumée, plates formes dallées qui les recouvraient différaient entre elles. Nous pouvons, je crois, en conclure que ces dalles étaient chauffées à des températures différentes et que les marches de 0,15 centimètres qui les séparaient étaient destinées à maintenir le plus possible leur atmosphère ; dans ce cas nous aurions en elles le calidarium, le tepidarium et le frigidarium que décrit Nibby dans Rome Ancienne, article thermes. |
D’après la coupe d’élévation figurée sur le plan cité plus haut, on reconnait que les [aires ?] de ces hypocaustes, que les hauteurs laissées à la flamme et à la fumée, plates formes dallées qui les recouvraient différaient entre elles. Nous pouvons, je crois, en conclure que ces dalles étaient chauffées à des températures différentes et que les marches de 0,15 centimètres qui les séparaient étaient destinées à maintenir le plus possible leur atmosphère ; dans ce cas nous aurions en elles le calidarium, le tepidarium et le frigidarium que décrit Nibby dans Rome Ancienne, article thermes. |
Version actuelle datée du 4 février 2019 à 14:09
servi à recevoir les réglés et les cordeaux nécessaires à dresser régulièrement les faces des murs, et de cette régularité devait dépendre celle des étages supérieurs. J'ajouterai un autre détail, c'est que le décintrage des 6 voûtes s'est fait par leurs extrémités du dedans au dehors, comme l'indiquent : le manque d'appareils échantillonnés dans l'espace du 0.45 cent de hauteur comptés à partir du sommet des voûtes sur les murs de leurs extrémités ; 2e le remplissage de cet espace effectué du dehors au-dedans, à l'aide de grosses maçonneries brutes dont les bavures [pendent?] à l'intérieur. Tout ceci prouve que ces constructions voutées n'ont été faites que comme fondations et non comme caves. - Je ne parlerai pas aujourd'hui, Messieurs, des fondations des deux autres salles afin de ne pas allonger cette lecture et je viens de suite aux hypocaustes. Ces trois vastes appartements étaient chauffés par des hypocauste à foyers différents ; les deux premiers, construites dans les formes les plus généralement connues, communiquaient ensemble, et le troisième présente un système qu’on a encore à ma connaissance rencontré nulle part. j’attache à ce dernier la plus grande importance et je me propose d’en décrire ainsi que du précédent la théorie de la marche des feux. D’après la coupe d’élévation figurée sur le plan cité plus haut, on reconnait que les [aires ?] de ces hypocaustes, que les hauteurs laissées à la flamme et à la fumée, plates formes dallées qui les recouvraient différaient entre elles. Nous pouvons, je crois, en conclure que ces dalles étaient chauffées à des températures différentes et que les marches de 0,15 centimètres qui les séparaient étaient destinées à maintenir le plus possible leur atmosphère ; dans ce cas nous aurions en elles le calidarium, le tepidarium et le frigidarium que décrit Nibby dans Rome Ancienne, article thermes. Il est une autre particularité relative à ces hypocaustes que je puis passer sous silence ; c’est que tous leurs parements intérieurs sont formés de petits appareils réguliers et échantillonnés en tuf, probablement parce que cette matière comme la terre cuite, est poreuse, ne se dilate pas à la chaleur, et n’offre pas l’inconvénient de se calciner ou de se fendre comme le calcaire