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Les thermes romains de Poitiers construits vers le milieu du Ier siècle et détruits vers la fin du IIIe.
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Messieurs,
 
Messieurs,
La société archéologique à laquelle <b>j'appartiens</b> j'ai l'honneur d'appartenir, la société des Antiquaires de l'Ouest, m'envoie vers vous, afin de vous [devinez] connaissance des importantes substantions Romaines du Ier siècle que nous sommes en voie de découvrir dans notre vieille cité Poitevine. Ce mémoire, Messieurs ne sera qu'une <s>simple communication</s> car ; d'une part nos recherches datent à peine de six mois et demandent encore au moins une année pour arriver aux résultats que des études préliminaires [dérienser] nous donnent droit d’espérer ; de l'autre les terrains sur lesquels nous opérons les fouilles sont fort vastes et se trouvent couverts de constructions particulières, de jardins, d'une Eglise même, et j'ajouterai que les déblais nécessaires à nos recherches, vu les sur haussements du sol produits pendant les seizes derniers siècles nous forcent à descendre à des profondeurs variant de trois mètres à 4 mètres et souvent même à marcher en galeries couverts.
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La société archéologique à laquelle j'ai l'honneur d'appartenir, la société des Antiquaires de l'Ouest, m'envoie vers vous, afin de vous donner connaissance des importantes substructions Romaines du Ier siècle que nous sommes en voie de découvrir dans notre vieille cité Poitevine. Ce mémoire, Messieurs ne sera qu'une simple communication car ; d'une part nos recherches datent à peine de six mois et demandent encore au moins une année pour arriver aux résultats que des études préliminaires sérieuses nous donnent droit d’espérer ; de l'autre les terrains sur lesquels nous opérons les fouilles sont fort vastes et se trouvent couverts de constructions particulières, de jardins, d'une Eglise même, et j'ajouterai que les déblais nécessaires à nos recherches, vu les sur haussements du sol produits pendant les seize derniers siècles nous forcent à descendre à des profondeurs variant de trois mètres à 7 mètres et souvent même à marcher en galeries couverts.
 
C'est l'expansion et l'analyse du matériaux employés dans les fondations vérifiées qui nous étaient signalées comme caves Romaines, ont seuls donné naissance à notre vaste travail. Il fallut peu de temps pour reconnaitre que les soins apportés à la construction indiquaient qu'elle avait été faite par les Romains pendant l'un des trois siècles de paix dont ils jouissent jadis les Gaules; de plus les épaisseurs des murs des fondations donnaient à penser qu'elles étaient d'une certaine importance.
 
C'est l'expansion et l'analyse du matériaux employés dans les fondations vérifiées qui nous étaient signalées comme caves Romaines, ont seuls donné naissance à notre vaste travail. Il fallut peu de temps pour reconnaitre que les soins apportés à la construction indiquaient qu'elle avait été faite par les Romains pendant l'un des trois siècles de paix dont ils jouissent jadis les Gaules; de plus les épaisseurs des murs des fondations donnaient à penser qu'elles étaient d'une certaine importance.
Ce travail, Messieurs, fournira nous l'espérons, les renseignements nombreux et justement [dévirés] sur l'antique capitale des victoires pendant les trois premiers siècles de notre ère ; car les recherche de la marche des [apudries] pour lesquels les eaux arrivaient aux Thermes ferait inévitablement rencontrer les vestiges de ces vastes et luxueux édifices qui se voyaient à cette époque dans les villes imposantes, ce qu'Ammien Marcellin disait de Poitiers en 399, au chapitre XVe, paragraphe Xe ses écrits...
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Ce travail, Messieurs, fournira nous l'espérons, les renseignements nombreux et justement désirés sur l'antique capitale des victoires pendant les trois premiers siècles de notre ère ; car les recherches de la marche des aqueducs pour lesquels les eaux arrivaient aux Thermes ferait inévitablement rencontrer les vestiges de ces vastes et luxueux édifices qui se voyaient à cette époque dans les villes imposantes, ce qu'Ammien Marcellin disait de Poitiers en 399, au chapitre XVe, paragraphe Xe ses écrits.

Version actuelle datée du 4 février 2019 à 11:33

Les thermes romains de Poitiers construits vers le milieu du Ier siècle et détruits vers la fin du IIIe.

Messieurs, La société archéologique à laquelle j'ai l'honneur d'appartenir, la société des Antiquaires de l'Ouest, m'envoie vers vous, afin de vous donner connaissance des importantes substructions Romaines du Ier siècle que nous sommes en voie de découvrir dans notre vieille cité Poitevine. Ce mémoire, Messieurs ne sera qu'une simple communication car ; d'une part nos recherches datent à peine de six mois et demandent encore au moins une année pour arriver aux résultats que des études préliminaires sérieuses nous donnent droit d’espérer ; de l'autre les terrains sur lesquels nous opérons les fouilles sont fort vastes et se trouvent couverts de constructions particulières, de jardins, d'une Eglise même, et j'ajouterai que les déblais nécessaires à nos recherches, vu les sur haussements du sol produits pendant les seize derniers siècles nous forcent à descendre à des profondeurs variant de trois mètres à 7 mètres et souvent même à marcher en galeries couverts. C'est l'expansion et l'analyse du matériaux employés dans les fondations vérifiées qui nous étaient signalées comme caves Romaines, ont seuls donné naissance à notre vaste travail. Il fallut peu de temps pour reconnaitre que les soins apportés à la construction indiquaient qu'elle avait été faite par les Romains pendant l'un des trois siècles de paix dont ils jouissent jadis les Gaules; de plus les épaisseurs des murs des fondations donnaient à penser qu'elles étaient d'une certaine importance. Ce travail, Messieurs, fournira nous l'espérons, les renseignements nombreux et justement désirés sur l'antique capitale des victoires pendant les trois premiers siècles de notre ère ; car les recherches de la marche des aqueducs pour lesquels les eaux arrivaient aux Thermes ferait inévitablement rencontrer les vestiges de ces vastes et luxueux édifices qui se voyaient à cette époque dans les villes imposantes, ce qu'Ammien Marcellin disait de Poitiers en 399, au chapitre XVe, paragraphe Xe ses écrits.