Différences entre versions de « 4:46:3725 »

De Transcrire
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
(Page créée avec « 127 la dépecer, en taillant de larges bandes que l'on hissait sur le navire et que l'on descendait dans la cale, où on les coupait, aux heures de loisir, quand on n'é... »)
 
 
(2 versions intermédiaires par un autre utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
127
 
127
  +
 
la dépecer, en taillant de larges bandes
 
la dépecer, en taillant de larges bandes
 
que l'on hissait sur le navire et que
 
que l'on hissait sur le navire et que
Ligne 11 : Ligne 12 :
 
Pour le manger il faut le mariner
 
Pour le manger il faut le mariner
 
dans du vinaigre.
 
dans du vinaigre.
  +
  +
Quand venait le mauvais temps,
  +
on allait hiverner dans les iles Polynésiennes.
  +
C'est ainsi que Père Jean fut à
  +
Wa-hou. Il y était occupé à tuer des
  +
bœufs pour les provisions de la campagne
  +
prochaine. Or, la sœur de la reine
  +
de Wa-hou avait épousé un nommé
  +
Dubochel, de Nantes, qui avait déserté
  +
dans ces parages. Ce Dubochel se prit
  +
de sympathie pour Jean et voulut le
  +
retenir auprès de lui, dans l'île voisine
  +
de Moui (?) dont la reine de Wa-hou
  +
sa belle-sœur, lui avait donné la suzeraineté.
  +
Mais Jean lui dit qu'il était marié.
  +
  +
— Soit, voici quatorze cents francs
  +
bien comptés. Envoyez-les en guide de dédommagement
  +
à votre femme : avec
  +
cela elle pourra vivre et s'offrir un autre
  +
mari.

Version actuelle datée du 28 janvier 2019 à 12:04

127

la dépecer, en taillant de larges bandes que l'on hissait sur le navire et que l'on descendait dans la cale, où on les coupait, aux heures de loisir, quand on n'était plus en pêche, en morceaux plus menus que l'on jetait dans la chaudière pour en exprimer l'huile. On mangeait parfois du filet de baleine : ce n'est pas très bon, un peu fade, blanchâtre. Pour le manger il faut le mariner dans du vinaigre.

Quand venait le mauvais temps, on allait hiverner dans les iles Polynésiennes. C'est ainsi que Père Jean fut à Wa-hou. Il y était occupé à tuer des bœufs pour les provisions de la campagne prochaine. Or, la sœur de la reine de Wa-hou avait épousé un nommé Dubochel, de Nantes, qui avait déserté dans ces parages. Ce Dubochel se prit de sympathie pour Jean et voulut le retenir auprès de lui, dans l'île voisine de Moui (?) dont la reine de Wa-hou sa belle-sœur, lui avait donné la suzeraineté. Mais Jean lui dit qu'il était marié.

— Soit, voici quatorze cents francs bien comptés. Envoyez-les en guide de dédommagement à votre femme : avec cela elle pourra vivre et s'offrir un autre mari.