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Na [hisset] ar gwellio braz e crec'h
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Losket eur bordéad war ar mès.
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Da vont d'an enes c'hlaz da baouès.
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Oa ket ho bordead achuet
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Na ma int tôlet war eur garrec.
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Tomasik ar Go n'ê ket eur zod
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A neus lest he chaloup ewar flod.
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Lampat a ra bars evel eur c'hi
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N'ê chommet da sauvetad hini.
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Mes bolante Doue a zo braz
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Oa ao war flods en Enez C'hlaz.
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Oa var flod bagad [mun?d] Loguivy
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Ho deuz sauvetad ar verdaëdi.
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(Claude L'Ollivier)
 
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Version actuelle datée du 26 décembre 2018 à 12:40

173 Na [hisset] ar gwellio braz e crec'h

Losket eur bordéad war ar mès. Da vont d'an enes c'hlaz da baouès.

Oa ket ho bordead achuet Na ma int tôlet war eur garrec.

Tomasik ar Go n'ê ket eur zod A neus lest he chaloup ewar flod.

Lampat a ra bars evel eur c'hi N'ê chommet da sauvetad hini.

Mes bolante Doue a zo braz Oa ao war flods en Enez C'hlaz.

Oa var flod bagad [mun?d] Loguivy Ho deuz sauvetad ar verdaëdi.


(Claude L'Ollivier)

Bêlec Briad

(histoire d'un prêtre noyé. [Don Matelin Cornic] - à demander à la précédente).

Une fois les marins de Port Blanc ont vu passer, à longues enjambées, sur la mer, à l'entrée du port, la silhouette du Juif Errant (ar Boudédéo).

Quatorze hommes, dont l'oncle de Claude L'Ollivier, Erwan L'Ollivier, qu'on surnommait citoyen, furent noyés en conduisant une drome de goëmon au large du Trévou. On conduisit leurs corps en terre, dans une charrette, à Saint Guenolé. La femme d'Erwann devint folle de désespoir. On la vit courir, de jour et de nuit, à Pors-ar-Bago, à Saint Guenolé, etc. Un jour, en plein midi, elle vit apparaître son mari dans l'aire de sa maison, portant sur son dos l'ancre du bateau.

- "Marie, lui dit-il, soignet ar pez zo en ti, ha lest ar pez zo é mès."