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Philippe par la grâce de Dieu Roy de France, aux sénéchal du Poitou et de Lymosin, ou à son [huitenant?] salut. |
Philippe par la grâce de Dieu Roy de France, aux sénéchal du Poitou et de Lymosin, ou à son [huitenant?] salut. |
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− | Oye la supplicacion de notre ami Harbert Bellond, chevalier, disant que quand la ville de Poitiers fu occupé par noz ennemis, où il estoit luy sizième homme d'armes pour contester à noz diz ennemiz, il fu [pins?] et pardi tous ses meubles qui bien valloient six mille livres, et avec ques ce a esté mis à grand et excessive raençon, dont il luy a convenu vendre et engaiger de sa terre, et ly conviendrait à laisser son état, si par nous ne ly estait pourveu d'aucun remède. Si nous a humblement supplié que, en rénuméracion des dictes parties et dommaiges et pour soutenir son dit estat, nou li vueillons octroier que une foire, appelée la foire de la Pierre-levée, qui a accoustumé estre tenu par deux jours, sept jours entre deux ; c'est assavoir le lundi après la feste Sainct-Denys et le lundi en suyvant après, en lun forain près de la dite ville, où les gens qui y vaiment marchander ne trouvent où habiter ne recueillir leurs denrées en temps de pluye, soif doresnavant tenue chacun an par troys jours continuez et commencé le lundi après la Sainct-Denys, en son herbergement de Poitiers, appelé les Halles, où quel herbergement la foire de mi-caresme est et a accoutumée estre tenus, et qu'il en puisse prendre et avoir tel |
+ | Oye la supplicacion de notre ami Harbert Bellond, chevalier, disant que quand la ville de Poitiers fu occupé par noz ennemis, où il estoit luy sizième homme d'armes pour contester à noz diz ennemiz, il fu [pins?] et pardi tous ses meubles qui bien valloient six mille livres, et avec ques ce a esté mis à grand et excessive raençon, dont il luy a convenu vendre et engaiger de sa terre, et ly conviendrait à laisser son état, si par nous ne ly estait pourveu d'aucun remède. Si nous a humblement supplié que, en rénuméracion des dictes parties et dommaiges et pour soutenir son dit estat, nou li vueillons octroier que une foire, appelée la foire de la Pierre-levée, qui a accoustumé estre tenu par deux jours, sept jours entre deux ; c'est assavoir le lundi après la feste Sainct-Denys et le lundi en suyvant après, en lun forain près de la dite ville, où les gens qui y vaiment marchander ne trouvent où habiter ne recueillir leurs denrées en temps de pluye, soif doresnavant tenue chacun an par troys jours continuez et commencé le lundi après la Sainct-Denys, en son herbergement de Poitiers, appelé les Halles, où quel herbergement la foire de mi-caresme est et a accoutumée estre tenus, et qu'il en puisse prendre et avoir tel [illisible] qu'il prent en la dicte foire de mie-quaresme, c'est assavoir l'osselaige tant seulement, pour lequel hostelaige il luy convient |
Version actuelle datée du 7 décembre 2018 à 15:10
Lettres en date du 16 décembre 1347. Par lesquelles Philippe de Vallois, ordonne que la foire de la Pierre-levée, se tienne désormais dans les halles appartenant à Harbert-Berlond.
D'après une copie collationnée du 11 décembre 1478, existant aux archives de la Vienne.
Philippe par la grâce de Dieu Roy de France, aux sénéchal du Poitou et de Lymosin, ou à son [huitenant?] salut. Oye la supplicacion de notre ami Harbert Bellond, chevalier, disant que quand la ville de Poitiers fu occupé par noz ennemis, où il estoit luy sizième homme d'armes pour contester à noz diz ennemiz, il fu [pins?] et pardi tous ses meubles qui bien valloient six mille livres, et avec ques ce a esté mis à grand et excessive raençon, dont il luy a convenu vendre et engaiger de sa terre, et ly conviendrait à laisser son état, si par nous ne ly estait pourveu d'aucun remède. Si nous a humblement supplié que, en rénuméracion des dictes parties et dommaiges et pour soutenir son dit estat, nou li vueillons octroier que une foire, appelée la foire de la Pierre-levée, qui a accoustumé estre tenu par deux jours, sept jours entre deux ; c'est assavoir le lundi après la feste Sainct-Denys et le lundi en suyvant après, en lun forain près de la dite ville, où les gens qui y vaiment marchander ne trouvent où habiter ne recueillir leurs denrées en temps de pluye, soif doresnavant tenue chacun an par troys jours continuez et commencé le lundi après la Sainct-Denys, en son herbergement de Poitiers, appelé les Halles, où quel herbergement la foire de mi-caresme est et a accoutumée estre tenus, et qu'il en puisse prendre et avoir tel [illisible] qu'il prent en la dicte foire de mie-quaresme, c'est assavoir l'osselaige tant seulement, pour lequel hostelaige il luy convient