Différences entre versions de « 4:45:3556 »

De Transcrire
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
 
Ligne 10 : Ligne 10 :
 
de neuf poignées. Le domestique principal
 
de neuf poignées. Le domestique principal
 
allait pendant ce temps abreuver
 
allait pendant ce temps abreuver
les chevaux (doura ?). Après on disait
+
les chevaux (doura). Après on disait
 
les grâces.
 
les grâces.
   
  +
Eur plac'h rouz dal eur potr voulouz
[texte breton]
 
 
(ils sont fermes et solides tous les deux).
 
(ils sont fermes et solides tous les deux).
   
 
refrain de danse
 
refrain de danse
   
  +
[Deudic?] ganin, me [iel?] ganec'h
[texte breton]
 
  +
Ha a valanso deuz [ouac'h?]
   
 
Toutes les filles vendaient leurs cheveux aux
 
Toutes les filles vendaient leurs cheveux aux
 
marchands : à Tréguier, à Lannion, il y avait
 
marchands : à Tréguier, à Lannion, il y avait
 
jusqu'à dix et douze marchands cherchant
 
jusqu'à dix et douze marchands cherchant
les jeunes filles et les abordant, en leur proposant
+
les jeunes filles et les abordant, en leur frappant
 
sur [l'épaule ?]
 
sur [l'épaule ?]
   
  +
— He, plac'h iaouank c'heus ket a vlew
[texte breton]
 
  +
da werza.
   
 
Ils avaient des cabanes de bois sur la
 
Ils avaient des cabanes de bois sur la
Ligne 32 : Ligne 34 :
 
entrait là-dedans. Marie-Cinthe vendait
 
entrait là-dedans. Marie-Cinthe vendait
 
les siens tous les trois ans :
 
les siens tous les trois ans :
  +
http://transcrire.huma-num.fr/scripto/transcribe/39/4303
 
  +
— Ma fenn a wiskê anon.
- [texte breton]
 
   
 
Elle avait en échange jusqu'à 15 F, 20 F.
 
Elle avait en échange jusqu'à 15 F, 20 F.
 
On les vendait à la livre : dans la chevelure
 
On les vendait à la livre : dans la chevelure
 
de Marie-Cinthe jeune, il y avait jusqu'à
 
de Marie-Cinthe jeune, il y avait jusqu'à
3/4 de livre (ter c'hartouren). Quelquefois elles
+
3/4 de livre (ter c'hartouren). Qqfois elles

Version actuelle datée du 20 novembre 2018 à 14:53

244 filaient, et elles avaient une tâche à remplir : si elles ne l'accomplissaient pas, elles restaient après les autres. La mates tiegez devait dévider ce que filaient les trois autres servantes après souper. Il y avait alors jusqu'à 8 domestiques hommes et femmes dans les fermes. Les gars teillaient le chanvre, une gerbe de neuf poignées. Le domestique principal allait pendant ce temps abreuver les chevaux (doura). Après on disait les grâces.

Eur plac'h rouz dal eur potr voulouz (ils sont fermes et solides tous les deux).

refrain de danse

[Deudic?] ganin, me [iel?] ganec'h Ha a valanso deuz [ouac'h?]

Toutes les filles vendaient leurs cheveux aux marchands : à Tréguier, à Lannion, il y avait jusqu'à dix et douze marchands cherchant les jeunes filles et les abordant, en leur frappant sur [l'épaule ?]

— He, plac'h iaouank c'heus ket a vlew da werza.

Ils avaient des cabanes de bois sur la place, tout le long de l'église de Tréguier : on entrait là-dedans. Marie-Cinthe vendait les siens tous les trois ans :

— Ma fenn a wiskê anon.

Elle avait en échange jusqu'à 15 F, 20 F. On les vendait à la livre : dans la chevelure de Marie-Cinthe jeune, il y avait jusqu'à 3/4 de livre (ter c'hartouren). Qqfois elles