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s'y voir accouder quelque châtelaine d'antan, quelque
 
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Dame du temps Passé. Et tout cela est très grave, très
 
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doux aussi, très « arrière-saison » - Octobre m'apparaît
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A peine un roulement de voiture lointaine, ou un bruissement
 
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de brise dans les poins de Kerlagatu, sur ma droite.
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Octobre se symboliserait bien, ce me semble, dans un parc
 
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profond, aux lignes amples et nobles, une architecture de
 
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d'eau, avec des lointains violets, des fuites infinies, une
 
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barque endormie près de la rive, dans les roseaux, depuis
 
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leurs grandes formes magnifiques et calmes, leur allure
 
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« Le hasard nous a conservé, dans un texte de St Augustin, le nom des
 
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l'emplacement d'une église...» (Comparer, à cet égard,
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Version du 13 novembre 2018 à 16:58

70 Il est mer basse. Les vases verdâtres sont découvertes ; des mouettes en chasse y sèment de délicieux points blancs. De l'autre côté des vases, en face de moi, est la berge gauche avec les masses somptueusement colorées des bois de Lanniron. Un balustre de pierre domine la grève : on rêve de s'y voir accouder quelque châtelaine d'antan, quelque Dame du temps Passé. Et tout cela est très grave, très doux aussi, très « arrière-saison » — Octobre m'apparaît un peu comme ce calme et noble paysage d'eau, de ciel, de bois, plein de silence, de sérieux un peu triste. A peine un roulement de voiture lointaine, ou un bruissement de brise dans les pins de Kerlagatu, sur ma droite. Octobre se symboliserait bien, ce me semble, dans un parc profond, aux lignes amples et nobles, une architecture de frondaisons aux couleurs passées, dévalant par grandes masses lourdes et embaumées, comme les ondes d'une chevelure immense. Dans ce parc, une grande pièce d'eau, avec des lointains violets, des fuites infinies, une barque endormie près de la rive, dans les roseaux, depuis les départs _. C'est le repos, le recueillement et comme l'entrée dans l'éternel. Rien de vivant que les nuages du ciel, leurs grandes formes magnifiques et calmes, leur allure lente, un air de demi-paresse majestueuse, toujours comme des cygnes mystérieux dont le glissement passe sans presque déchirer le miroir uni de l'eau qui les porte.


« Le hasard nous a conservé, dans un texte de St Augustin, le nom des Dusii (petites divinités silvestres) qui paraissent offrir qques rapports avec les satyres des Grecs » (Bloch. reliq. gaulois. Revue Enseignt, [juin?] 1895)

N'est-ce pas de ces Dusii que seraient proches parents les Teuz de nos paysans.

Même article : « Le culte du marteau, considéré comme une sorte de préservatif, remonte jusqu'aux âges néolithiques où il se confondait avec celui de la hache... Les gaulois le représentaient par un Tau (T)... Le marteau resta, dans les premiers siècle du christianisme, un porte-bonheur et un symbole de force. Les saints lançaient un marteau pour choisir l'emplacement d'une église... » (Comparer, à cet égard,