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Version actuelle datée du 11 novembre 2018 à 15:35

84 de la ferme dorment dans une espèce de salle commune qui n'a qu'un grand lit ; à cadre de bois [illisible], de chaque côté : dans un de ces lits couchent ensemble tous les mâles, dans l'autre, en face, toutes les femmes. Cette promiscuité n'entraîne d'ailleurs rien d'anormal. Les amours doivent être singulièrement graves dans ce pays, chez ce « peuple de la nuit » comme l'appelle Lebeau. Quand vous vous couchez, on ne vous donne pas de lumière : de tout l'été, on n'emploie pas la lumière : le soleil de minuit est censé éclairer suffisamment, bien que sa clarté, dès août, soit déjà très problématique à onze heures. Lebeau s'est vu mangeant avec la famille dans la pénombre mystérieuse du soir polaire, distinguant à peine les [illisible] des convives. Le lit dans lequel on le faisait coucher se composait d'un cadre de bois grossièrement charpenté, sur lequel reposait, une espèce de matelas épais, rembourré peut-être de laine : sur ce matelas un drap : on se couvre d'un vaste édredon bourré de plume d'eider qui vous couvre le corps et vous tient chaud, trop chaud même. Le plus désagréable pour Lebeau, c'était de dormir dans une chambre close, dont il ne pouvait ouvrir la fenêtre.

Il acquittait son hospitalité au prix de deux ou trois shillings, pour lui et pour son guide qui couchait dans la chambre commune. Les Islandais sont très hospitaliers, comme il convient dans un pays