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Version du 10 novembre 2018 à 19:13
31 « Ce qui n'empêchait pas d'y aller ».
Antoine Crechniou dit que M. Jagou était en pension chez ses parents pendant la Révolution.
Un autre dit qu'il a joué aux boules avec M. Jagou, dans l'île St Gildas, le jour du pardon, avant et après les vêpres. Même pendant la Révolution les pélerins s'y rendaient sans prêtres, seulement [non?] plus à heure fixe, ils attendaient que la marée fut basse.
Robert Surcouf — Naquit à St Malo le 12 déc. 1773.
Son père, Charles-Joseph-Ange Surcouf, sieur de Boisgris,
qui était petit fils de Robert Surcouf, capitaine de corsaire
sous le règne de Louis XIV, et l'un des 8 capitaines malouins
que M. de Chabert, commandant de l'Aimable, ramena sous son
escorte, du Pérou au Port-Louis en 1709, et dont [l'arrivée?] permit
aux négociants de St Malo de prêter 30 millions à Louis XIV.
— Sa mère, Rose Julienne Truchot, descendait d'un frère de
Pierre Porron de la Barbinais. — La famille Surcouf appartenait
à cette haute bourgeoisie malouine dont les membres,
après avoir navigué, élevaient des maisons de commerce
où se formaient ces grandes entreprises qui illustraient
et enrichissaient le pays.
Le 3 mars 1789, Robert, alors agé de 15 ans et demi, s'embarqua comme volontaire sur l'Aurore ([700?] tonneaux) destiné pour les Indes. A 20 ans il est capitaine il commande le brick la Créole employé à la traite des nègres à Madagascar et à la côte. Histoire de la Modeste [devenue?] ensuite l'Emilie. A cette époque les colonies de l'Ile de France et de Bourbon regorgeaient de richesses, [produit?] des courses [lucratives?] de nos [croiseurs?] ; mais elles manquaient des denrées de 1ère nécessité. En présence d'une telle situation le gouverneur Malartic, ne voulant pas augmenter le nombre des armements