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(Page créée avec « 42 femme peut leur donner à boire, mais pas la mère. Au bourg de Plougrescant, quand on envoie l'enfant baptiser, on lui donne après le baptème du vin blanc sucré à... »)
 
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Version du 20 octobre 2018 à 20:27

42 femme peut leur donner à boire, mais pas la mère. Au bourg de Plougrescant, quand on envoie l'enfant baptiser, on lui donne après le baptème du vin blanc sucré à boire. A Plougrescant on donne à boire aux enfants de l'eau tiède que l'on jette sur du pain et dans laquelle on met de l'eau de vie. —

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En Trégor.

La maison se compose d'une cuisine (ar guigin) et d'un bas bout (ar penn traon) et parfois d'un bas-côté sur le derrière servant de pièce de débarras, de laiterie, souvent de cave. Autrefois, toutes les maisons étaient en chaume (plouz) suaf les manoirs importants. « quand j'étais enfant il n'y avait qu'une maison à ardoises (eun ti-glaz) à Port-Blanc » me dit Lise Le Bellec chez qui je prends ces renseignements. Comme fenêtre, sur la [illisible], pièce principale, il y avait une gde fenêtre (prenestr braz) et une plus petite, plus haut vers l'âtre (ar prenestr bihan). Avec les toits en chaume il y avait plus de travail. A tous les coups de temps il fallait les réparer. Mais ils coûtaient moins. Il fallait 15 jours pour couvrir une maison assez grande. Le couvreur en chaume s'appelait An toër plouz). On commence à couvrir en tuiles depuis quarante ans tout au plus (on dit [briques?] en breton)

Quand on bâtit une maison neuve, avant d'y entrer, et d'y placer les meubles, on saigne un [poulet?] (eur pousin) et on arrose l'aire de la maison avec le sang, pendant que le sang s'égoutte, on [balance?] la bête, comme un [encensoir?]