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(Page créée avec « Je me rappelle les petites croix égrenées le long des chemins... Les "gallos" font fureur à certaines époques de l'année, où il y a , les jours de fêtes, des combat... »)
 
 
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Nous remontons la petite rivière avec un garçon postier, un nouvel ami (sans chapeau). Après avoir passé une petite tannerie (genre XVIe siècle !) nous longeons une sorte de grande cuve naturelle avec des huttes de branchages sur le bord, où des femmes se baignent en chemise. Plus haut c'est la baignade des hommes, tous nus ?
 
Nous remontons la petite rivière avec un garçon postier, un nouvel ami (sans chapeau). Après avoir passé une petite tannerie (genre XVIe siècle !) nous longeons une sorte de grande cuve naturelle avec des huttes de branchages sur le bord, où des femmes se baignent en chemise. Plus haut c'est la baignade des hommes, tous nus ?
 
L'après-midi, visite d'un canon profond et sauvage où court un torrent aux eaux claires, puis retour par la campagne pour voir un "trapiche". Une "brecha " gluante d'argile est vaguement en construction par là. Des petits ranchos de chaume, avec leurs bananiers, perdus dans les vallons boisés ; des ruisseaux qu'on passe sur des cailloux glissants ; des défrichements plus ou moins temporaires et des champs de canne au flanc raide des hautes collines, des barrancas aux grands arbres...
 
L'après-midi, visite d'un canon profond et sauvage où court un torrent aux eaux claires, puis retour par la campagne pour voir un "trapiche". Une "brecha " gluante d'argile est vaguement en construction par là. Des petits ranchos de chaume, avec leurs bananiers, perdus dans les vallons boisés ; des ruisseaux qu'on passe sur des cailloux glissants ; des défrichements plus ou moins temporaires et des champs de canne au flanc raide des hautes collines, des barrancas aux grands arbres...
A côté d'un ancien bassin à travailler l'anil (que les hommes battaient, entrés dans l'eau jusqu'à la poitrine), un "trapiche" à boeufs ou mulets sur une ère ronde d'où descend un canal jusqu'à une petite construction annexe, avec le fourneau [illisible] les mélasses...etc. La maison de tuiles avec sa galerie extérieure. Tout cela est du XVIe ou du XVIIe siècle, comme les "gambusinos" qui cherchent des mines d'or ou d'argent dans les montagnes, comme les petites exploitations très simples où on traitait du minerai de mercure (un indien même le faisait, nous dit le curé). [Rollo 41]
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A côté d'un ancien bassin à travailler l'anil (que les hommes battaient, entrés dans l'eau jusqu'à la poitrine), un "trapiche" à boeufs ou mulets sur une ère ronde d'où descend un canal jusqu'à une petite construction annexe, avec le fourneau [illisible] les mélasses...etc. La maison de tuiles avec sa galerie extérieure. Tout cela est du XVIe ou du XVIIe siècle, comme les "gambusinos" qui cherchent des mines d'or ou d'argent dans les montagnes, comme les petites exploitations très simples où on traitait du minerai de mercure (un indien même le faisait, nous dit le curé). [en marge Rollo 41]
   
 
28 décembre
 
28 décembre

Version actuelle datée du 17 octobre 2018 à 08:12

Je me rappelle les petites croix égrenées le long des chemins... Les "gallos" font fureur à certaines époques de l'année, où il y a , les jours de fêtes, des combats dans bien des "patios". Nous remontons la petite rivière avec un garçon postier, un nouvel ami (sans chapeau). Après avoir passé une petite tannerie (genre XVIe siècle !) nous longeons une sorte de grande cuve naturelle avec des huttes de branchages sur le bord, où des femmes se baignent en chemise. Plus haut c'est la baignade des hommes, tous nus ? L'après-midi, visite d'un canon profond et sauvage où court un torrent aux eaux claires, puis retour par la campagne pour voir un "trapiche". Une "brecha " gluante d'argile est vaguement en construction par là. Des petits ranchos de chaume, avec leurs bananiers, perdus dans les vallons boisés ; des ruisseaux qu'on passe sur des cailloux glissants ; des défrichements plus ou moins temporaires et des champs de canne au flanc raide des hautes collines, des barrancas aux grands arbres... A côté d'un ancien bassin à travailler l'anil (que les hommes battaient, entrés dans l'eau jusqu'à la poitrine), un "trapiche" à boeufs ou mulets sur une ère ronde d'où descend un canal jusqu'à une petite construction annexe, avec le fourneau [illisible] les mélasses...etc. La maison de tuiles avec sa galerie extérieure. Tout cela est du XVIe ou du XVIIe siècle, comme les "gambusinos" qui cherchent des mines d'or ou d'argent dans les montagnes, comme les petites exploitations très simples où on traitait du minerai de mercure (un indien même le faisait, nous dit le curé). [en marge Rollo 41]

28 décembre Pour être sûr de partir, le muletier couche dans notre chambre ! Effectivement, il selle avant 4 h et nous partons en pleine nuit au clair de lune. Longue montée plus ou moins boisée. Des rancheros dans la nuit, où les chiens aboient. On longe un large ruisseau (étalé entre de très grands arbres semi-tropicaux) qu'on passe et repasse au moins trente fois !