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Le col enfin, interminable descente. El Salitre [illisible]. |
Le col enfin, interminable descente. El Salitre [illisible]. |
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Il bruine, le chemin est par moments un bourbier ou un "pedregal" Coalcoman déjà tard après 9 ou 10 heures de chemin !! |
Il bruine, le chemin est par moments un bourbier ou un "pedregal" Coalcoman déjà tard après 9 ou 10 heures de chemin !! |
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+ | Sur tout le parcours je remarque quelques cultures perchées sur les montagne, de petits ranchos entourés de six ou huit maigres bananiers, avec leurs quelques cochons noirs. Les habitants n'en sont pas moins des rancheros, purement blancs ou presque en général. Ce mépris du rendement économique, ce goût pour les sierras et les barrancas inaccessibles, perdues dans l'immensité, est vraiment étonnant et admirable ! |
− | Coalcoman. L'hôtel de la "Pelona" Da Elvira (qui ne peut pas sentir les "cristeros"). Le lieutenant colonel nomé ici ne peut pas s'y sentir. |
+ | Coalcoman. L'hôtel de la "Pelona" Da Elvira (qui ne peut pas sentir les "cristeros"). Le lieutenant colonel nomé ici ne peut pas s'y sentir. ("puras barrancas" où on monte puis descend pendant des heures à cheval ! "puras cristeros" "que no dan un paso in el permiso del cura" ! or le colonel bon type du reste, est un ancien fédéral). |
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Version actuelle datée du 17 octobre 2018 à 08:04
82 (De Da... venue de Cotija - tous sont de par là, [Periban ?] [illisible] L'auberge est propre, là comme ailleurs.
24 décembre jour de Noël Enfin le "camion" de Coalcoman ! Plaine moins sèche que traverse une piste qui nous rapproche rapidement de la sierra. Déjeuner décent dans une "rancheria" au pied des côtes. La route s'accidente de plus en plus et ce gros car monte interminablement le long des "barrancas" par un petit chemin de montagne terriblement étroit. Il arrive qu'une roue passe en partie dans le vide ! Il commence à pleuvoir et le chemin devient réellement dangereux car le sol ["illisible...] et qq. centimètres de dérapage suffiraient parfois à nous précipiter dans l'abîme. Ce service, commencé pour la 1 ère fois il y a 10 jours s'interrompt évidemment dès qu'il pleut. Heureusement la pluie s'arrête et le chauffeur a, comme ses congénères, une sûreté admirable de conduite. (D est du reste allé en Europe obligé par sa mère d'étudier à Bruxelles... la musique ! qu'il a abandonné et je découvre qu'il parle fort bien français !). Le col enfin, interminable descente. El Salitre [illisible]. Il bruine, le chemin est par moments un bourbier ou un "pedregal" Coalcoman déjà tard après 9 ou 10 heures de chemin !! Sur tout le parcours je remarque quelques cultures perchées sur les montagne, de petits ranchos entourés de six ou huit maigres bananiers, avec leurs quelques cochons noirs. Les habitants n'en sont pas moins des rancheros, purement blancs ou presque en général. Ce mépris du rendement économique, ce goût pour les sierras et les barrancas inaccessibles, perdues dans l'immensité, est vraiment étonnant et admirable ! Coalcoman. L'hôtel de la "Pelona" Da Elvira (qui ne peut pas sentir les "cristeros"). Le lieutenant colonel nomé ici ne peut pas s'y sentir. ("puras barrancas" où on monte puis descend pendant des heures à cheval ! "puras cristeros" "que no dan un paso in el permiso del cura" ! or le colonel bon type du reste, est un ancien fédéral).
25 décembre La ville est périodiquement dévastée par les tremblements de terre. L'église est à 1/2 en ruines, et il y a une installation provisoire à côté. Le curé et son vicaire, très dignes. D [illisible]. Le pays semble s'être peuplé de blancs surtout au début du XIXème s. lorsque la communauté indienne vendit la plus grande partie de ses terres qui fut