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jeune femme de 13e ou du 14e siècle, les mains jointes contre la poitrine, robe à plis tombants ; au-dessus de sa tête deux anges tiennent une couronne suspendue ; et la pierre a les riches tons verdâtres du vieux bronze. Inscription que je ne parviens pas à lire, au-dessus de anges :

[suite de signes]

De l'autre côté de la même porte, autre tombe monacale, avec sculptures, mais ces sculptures gravées sont effacées, ainsi que l'inscription. Puis trois autres tombes de moines ou d'abbés, ds le même style que les précédentes. - Il y en a encore une autre dans le transept droit.

Enterrement d'un enfant, comme ns sortons de l'église. - Ns venons à la pointe où St Gidas passe pour avoir abordé, en suivant le chemin semé d'un menu cailloutis de quartz, qui mène au Sémaphore, le long des poteaux télégraphiques, dont le fil nous sert de fil d'Ariane. Un peu avant le sémaphore, petit chemin vert, débouchant au sommet d'une crique profonde. Les falaises sont hautes et rocheuses, découpées comme celles de Belle-Ile. Au bas, à gauche, une petite courbe de sable gris où descend un escalier taillé dans le roc. A droite, le morne se relève, avec une plateforme peuplée par un gabion de douanier solidement maçonné, avec lits de goémon et porte. Une sorte de muret le protège, en guise de rempart, contre les vents du large qui doivent souffler terriblement en ce lieu. C'est derrière ce rempart, sur la pointe extrême, d'où partent des schistes obliques, semblables à des gargouilles, que se dresse, scellée dans le roc, la croix de granit, faite de 3 pièces, qui marque l'endroit au pied duquel aborda Gildas. Je m'y suis assis sur une touffe de genêt court, vrai genêt marin, aux gousses