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(V. plus loin. page 56)

Version du 4 octobre 2018 à 12:06

42 / L'aviso de l'Etat pourrait surveiller, mais il est toujours dans les [baies?], où, s'il sort, c'est pour faire une courte promenade. Jamais il ne passe la nuit au large de sorte que sa surveillance est toute platonique.

Le navire, une fois en vue de Bréhat, au retour met sur pavillon de quarantaine, un pavillon jaune au mât de misaine. Aussitot la douane se rend à bord. (le patron ou sous-patron). A une [50e?] de mètres du navire on interroge le capitaine, on l'arraisonne on lui demande d'où il vient, s'il n'a pas de malades à bord, combien de temps a duré [sa?] traversée, s'il a touché d'autres terres depuis Islande ou communiqué avec d'autres navires venant d'un pays suspect. Si la réponse est bonne, on monte à bord et on lui demande tous ses papiers, son journal où il consigner chaque jour ce qui s'est passé, puis son manifeste, (déclaration de tout ce qui lui reste à bord, un inventaire en un mot. On procède ensuite à la visite du navire. Le poste de l'équipage est en si mauvais état que jamais on n'y pénètre. On tomberait de faiblesse.

Le navire reste en rade attendre les ordres pour partir livrer son poisson. L'armateur envoie une corvée à bord pour faire le nettoyage. Car l'équipage débarque aussitôt. Le lendemain, une gabarrre, désignée par l'armateur, vient prendre à bord les coffres et les provisions de poisson qu'ils peuvent avoir. Le capitaine ne leur laisse pas emporter plus que deux ou trois flétans qu'ils ont pêché, et le reste est sont boni personnel.

(V. plus loin. page 56)