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101 2° Un Cromlec'h

[croquis. La pointe extrême Sud de l'Ile de Wight et les Aiguilles. Vraie étrave de calcaire étincelant.]

3° Un cercle de pierre se dressant hors du sol.

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Nous avons à cette heure (8 heures du soir) un reste de couchant absolument étonnant, un ciel teinté de grandes flammes horizontales dont les lueurs vives d'incendie se réfléchissent sur la mer. Le ciel, tout autour, est couleur d'encre violette. La fumée noire du steamer, prolongée derrière, flotte dans tout cela comme la fumée même de ce prestigieux incendie céleste. Les côtes anglaises ont disparu derrière ns depuis plus d'une heure. C'est maintenant pleine mer et plein ciel.

(Entre Landerneau et Quimper)

J'ai revu avec un sentiment de douceur profonde l'or pâle des moissons encore sur pied, les talus de verdure courant comme des guirlandes de feuillage entre les blés, toute cette joie de nature sauvage, un peu effarouchée et si séduisante néanmoins ds sa sobriété, dans sa gravité. - Moins de gens, moins de maisons. - Une civilisation moins riche, un moindre bien-être, mais une émanation plus directe, plus pénétrante, comme de l'âme même, de la pure, et délicieuse et secrête âme des choses.

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En route pour Morlaix. - Après l'admirable descente du Ménez, vrai royaume de la bruyère, (ce jourd'hui, vendredi 18 août 1899) nous avons pris, après le 15e Km, avant Morlaix, la route de vallée qui mène vers Le Relecq. - Et à voir tout ce cirque de monts, on comprend que ce fut vraiment là la grande chartreuse bretonne. Au bout de 2 Km de la route sinueuse et très verte, toute battue par tant de pèlerinages, ns apercevons le clocher d'ardoises de la chapelle et les dépendances à forme de vaste manoir qui furent les dépendances de l'ancienne abbaye. La route contourne l'église et, entre les maisons du bourg, pénètre dans un vaste placître, bordé par ces dépendances, entre deux hauts piliers de pierre qui portent encore aujourd'hui