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à recommencer demain les stations de l'Eisteddfod.

Version du 30 septembre 2018 à 11:03

98 qui flotte comme une poussière pâle sur les choses. J'ai évoque le Ménez-Hom, mais comme la Baie de Douarnenez, que ceci peut rappeler, en est toute différente, plus large et plus harmonieuse de lignes, plus noble aussi, moins déformée, et de quelle richesse, de quelle somptuosité de teintes est sa mer en comparaison de cette pâleur fade, de cette mort de toutes nuances. Derrières nous, la falaise épand ses verdures soigneusement entretenues, les fait dévaler comme des chevelures peignées là ou la falaise n'apparaît point tout excoriée et toute chauve... Nous revenons, avec Remy Saint-Maurice et Corfec, dans le soir plus doux, déjà un peu voilé de brume, de fumée aussi, de ces grandes fumées qui flottent sur tout le pays du charbon, ) travers les routes bordées de grandes frondaisons, comme des avenues de parc. Et nous reprenons le tramway là-haut, sur une place presque solitaire. En somme, cette escapade vers la mer nous a été bonne et salutaire. Nous rentrons avec de l'air marin dans nos poumons surchauffés, prêts à recommencer demain les stations de l'Eisteddfod.