Différences entre versions de « 7:54:5242 »

De Transcrire
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
les gens signalent l'heure en marquant avec le doigt la hauteur du soleil. Baignade dans l'eau transparente d'une crique (dominée par colline couverte de constructions et pleine de [tessons ?]. Essaims de poissons nullement affarouchés qu'on peut prendre en les piquant avec la flèche du Dr ! Nous mangeons de l'iguane et des oeufs de tortue.
+
les gens signalent l'heure en marquant avec le doigt la hauteur du soleil. Baignade dans l'eau transparente d'une crique (dominée par une colline couverte de constructions et pleine de [tessons ?]. Essaims de poissons nullement effarouchés qu'on peut prendre en les piquant avec la flèche du Dr ! Nous mangeons de l'iguane et des oeufs de tortue.
   
6 avril. Don Julain arrive seulement à midi avec ses animaux (au lieu du 5 au soir).. Il ne parle qu'en diminutifs, plages, Colotepec et son magnifique rio. Plages immenses avec des nids de tortues. Déjeuner en arrière de la plage : il faut faire un "pocito" dans le sale pour trouver l'eau douce (saumâtre). A nouveau les plages sans fin, désertes, avec des vagues énormes qui se brisent en champs d'écume étincelante sous le soleil de feu : je songe aux neiges et glaciers de printemps. Un voilier (américain ?) est la seule rencontre depuis Colotepec. Magnifique coucher de soleil. qqs rochers. Bivouac après d'un arroyo minuscule, sur la plage au clair de lune.
+
6 avril. Don Julian arrive seulement à midi avec ses animaux (au lieu du 5 au soir).. Il ne parle qu'en diminutifs, plages. Colotepec et son magnifique rio. Plages immenses avec des nids de tortues. Déjeuner en arrière de la plage : il faut faire un "pocito" dans le sale pour trouver l'eau douce (saumâtre). A nouveau les plages sans fin, désertes, avec des vagues énormes qui se brisent en champs d'écume étincelante sous le soleil de feu : je songe aux neiges et glaciers de printemps. Un voilier (américain ?) est la seule rencontre depuis Colotepec. Magnifique coucher de soleil. qqs rochers. Bivouac auprès d'un arroyo minuscule, sur la plage au clair de lune.
   
7 avril. Plages immenses au soleil matinal. Un peu de monte? Plages sous le soleil de plus en plus fort : nous rafraîchissons par la vapeur des vagues énormes. Des lagunes couvertes d'oiseaux "quantas horas faltan" s'acharne à demander Berthe à Don Juan, qui n'a aucune notion du temps ! Autres "pocitos" pour boire ? Déjeuner au bord d'une grande lagune avec des oiseaux de toutes espèecs. Bain magnifique en mer.
+
7 avril. Plages immenses au soleil matinal. Un peu de monte ? Plages sous le soleil de plus en plus fort : nous rafraîchissons par la vapeur des vagues énormes. Des lagunes couvertes d'oiseaux "quantas horas faltan" s'acharne à demander Berthe à Don Julian, qui n'a aucune notion du temps ! Autres "pocitos" pour boire ? Déjeuner au bord d'une grande lagune avec des oiseaux de toutes espèces. Bain magnifique en mer.
On longe à nouveau la lagune, de plus en plus verte : bientôt ss bords sont couverts d'une végétation énormes de palétuviers, genre douanier Rousseau". Puis des éperons de rochers qui nous oblient à monter vers l'intérieur : les 1er groupes d'homme depuis Colotepec, vers 5 h, sur la plage. Sentier montagneux. Redescente sur de petites plages déjà de nuit. Puis dans la "monte". Le 1er rancho : un chien aboie ! ce qui nous semble extraordinaire. Enfin Puerto Angel !
+
On longe à nouveau la lagune, de plus en plus verte : bientôt ses bords sont couverts d'une végétation énormes de palétuviers, genre douanier Rousseau". Puis des éperons de rochers qui nous obligent à monter vers l'intérieur : les 1er groupes d'hommes depuis Colotepec, vers 5 h, sur la plage. Sentier montagneux. Redescente sur de petites plages déjà de nuit. Puis dans la "monte". Le 1er rancho : un chien aboie ! ce qui nous semble extraordinaire. Enfin Puerto Angel !
   
 
8 avril. Bourg en escaliers, pauvre et sans eau, au bord d'une petite baie enfoncée entre les promontoires rocheux. Joli sable et jetée de bois. La seule ressource consiste en 50 000 sacs de café qu'embarquent qqs cargos américains comme l'explique le commandant du port, qui se juge exilé dans ce bled !
 
8 avril. Bourg en escaliers, pauvre et sans eau, au bord d'une petite baie enfoncée entre les promontoires rocheux. Joli sable et jetée de bois. La seule ressource consiste en 50 000 sacs de café qu'embarquent qqs cargos américains comme l'explique le commandant du port, qui se juge exilé dans ce bled !

Version actuelle datée du 8 septembre 2018 à 14:08

les gens signalent l'heure en marquant avec le doigt la hauteur du soleil. Baignade dans l'eau transparente d'une crique (dominée par une colline couverte de constructions et pleine de [tessons ?]. Essaims de poissons nullement effarouchés qu'on peut prendre en les piquant avec la flèche du Dr ! Nous mangeons de l'iguane et des oeufs de tortue.

6 avril. Don Julian arrive seulement à midi avec ses animaux (au lieu du 5 au soir).. Il ne parle qu'en diminutifs, plages. Colotepec et son magnifique rio. Plages immenses avec des nids de tortues. Déjeuner en arrière de la plage : il faut faire un "pocito" dans le sale pour trouver l'eau douce (saumâtre). A nouveau les plages sans fin, désertes, avec des vagues énormes qui se brisent en champs d'écume étincelante sous le soleil de feu : je songe aux neiges et glaciers de printemps. Un voilier (américain ?) est la seule rencontre depuis Colotepec. Magnifique coucher de soleil. qqs rochers. Bivouac auprès d'un arroyo minuscule, sur la plage au clair de lune.

7 avril. Plages immenses au soleil matinal. Un peu de monte ? Plages sous le soleil de plus en plus fort : nous rafraîchissons par la vapeur des vagues énormes. Des lagunes couvertes d'oiseaux "quantas horas faltan" s'acharne à demander Berthe à Don Julian, qui n'a aucune notion du temps ! Autres "pocitos" pour boire ? Déjeuner au bord d'une grande lagune avec des oiseaux de toutes espèces. Bain magnifique en mer. On longe à nouveau la lagune, de plus en plus verte : bientôt ses bords sont couverts d'une végétation énormes de palétuviers, genre douanier Rousseau". Puis des éperons de rochers qui nous obligent à monter vers l'intérieur : les 1er groupes d'hommes depuis Colotepec, vers 5 h, sur la plage. Sentier montagneux. Redescente sur de petites plages déjà de nuit. Puis dans la "monte". Le 1er rancho : un chien aboie ! ce qui nous semble extraordinaire. Enfin Puerto Angel !

8 avril. Bourg en escaliers, pauvre et sans eau, au bord d'une petite baie enfoncée entre les promontoires rocheux. Joli sable et jetée de bois. La seule ressource consiste en 50 000 sacs de café qu'embarquent qqs cargos américains comme l'explique le commandant du port, qui se juge exilé dans ce bled !