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− | Les terrains qui, y comprenant, à partir de la Rue des Pouples, ceux des Boulevards Bajon, Chasseigne et du Pont-Guillon, bordent au Nord la rive Droite du Clain et où se trouvent actuellement les cours basses du Collège St-Joseph ; les parties basses et légèrement déclives du jardin des Feuillants, et du du Jardin Botanique, la presque totalité de l'emplacement anciennement occupé par l'Abbaye de Montierneuf ; enfin la partie de l’Hôpital Général la plus rapprochée de la Boivre. Cet emplacement était bien celui de toute la presqu'ïle qui se prêtait le mieux au séjour d'une petite population à demeure ; mais comme il n'y a été rencontré jusqu'ici aucune trace d'habitation de cette époque, je ne le désigne que sous la plus grande réserve. Par contre, je vais pouvoir affirmer que quelques |
+ | Les terrains qui, y comprenant, à partir de la Rue des Pouples, ceux des Boulevards Bajon, Chasseigne et du Pont-Guillon, bordent au Nord la rive Droite du Clain et où se trouvent actuellement les cours basses du Collège St-Joseph ; les parties basses et légèrement déclives du jardin des Feuillants, et du du Jardin Botanique, la presque totalité de l'emplacement anciennement occupé par l'Abbaye de Montierneuf ; enfin la partie de l’Hôpital Général la plus rapprochée de la Boivre. Cet emplacement était bien celui de toute la presqu'ïle qui se prêtait le mieux au séjour d'une petite population à demeure ; mais comme il n'y a été rencontré jusqu'ici aucune trace d'habitation de cette époque, je ne le désigne que sous la plus grande réserve. Par contre, je vais pouvoir affirmer que quelques Pictons avaient , à cette époque, élu domicile |
qui étaient entièrement dévoués aux Romains (9) ; on a également retiré de son sol, à diverses époques un nombre assez considérable de monnaies Gauloises qui ont enrichis le médailler de la Société des Antiquaires de l'Ouest et quelques collections particulières (10). De plus, la population, qui devait, suivant l'usage, y vivre à demeure pendant même l'état de siège, aurait vraisemblablement occupé sur les rives Nord, Nord-Est et Sud du Clain, opposées à celles sensiblement orientées de la presqu'île, car on n'y a retrouvé quelques traces de leurs habitations : d'abord aux pieds des coteaux Nord occupés par les maisons et les jardins qui bordent actuellement les Rues des Galois et des Quatre-Roues ; puis dans le, col du Faubourg de Montbernage ; de même que dans plusieurs endroits du terrain où se trouve aujourd'hui le Boulevard du Pont-Achard, c'est-à-dire, entre ce pont et le Pont-Neuf, on y a, en effet découvert, lors de la construction relativement récente de ce Boulevard, un nombre assez considérable de pieus en chêne semblables à ceux qui, au dire des archéologues sérieux et expérimentés, formaient l'ossature des habitations lacustres. |
qui étaient entièrement dévoués aux Romains (9) ; on a également retiré de son sol, à diverses époques un nombre assez considérable de monnaies Gauloises qui ont enrichis le médailler de la Société des Antiquaires de l'Ouest et quelques collections particulières (10). De plus, la population, qui devait, suivant l'usage, y vivre à demeure pendant même l'état de siège, aurait vraisemblablement occupé sur les rives Nord, Nord-Est et Sud du Clain, opposées à celles sensiblement orientées de la presqu'île, car on n'y a retrouvé quelques traces de leurs habitations : d'abord aux pieds des coteaux Nord occupés par les maisons et les jardins qui bordent actuellement les Rues des Galois et des Quatre-Roues ; puis dans le, col du Faubourg de Montbernage ; de même que dans plusieurs endroits du terrain où se trouve aujourd'hui le Boulevard du Pont-Achard, c'est-à-dire, entre ce pont et le Pont-Neuf, on y a, en effet découvert, lors de la construction relativement récente de ce Boulevard, un nombre assez considérable de pieus en chêne semblables à ceux qui, au dire des archéologues sérieux et expérimentés, formaient l'ossature des habitations lacustres. |
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+ | Notre presqu'île devait posséder aussi quelques chemins, n'eut été que pour faciliter les séjours permanents ou passagers qu'y faisaient les populations civiles et militaires, mais on n'en a rencontré jusqu’ici aucune trace ; il n'en est heureusement pas de même des passages qui leur permettaient d'être en relations avec les populations extérieures et même étrangères, car ils existait encore visibles, ou dissimulés par de la terre ou par les eaux des rivières. Ces |
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− | Notre presqu'île devait posséder aussi quelques chemins, n'eut |
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Les terrains qui, y comprenant, à partir de la Rue des Pouples, ceux des Boulevards Bajon, Chasseigne et du Pont-Guillon, bordent au Nord la rive Droite du Clain et où se trouvent actuellement les cours basses du Collège St-Joseph ; les parties basses et légèrement déclives du jardin des Feuillants, et du du Jardin Botanique, la presque totalité de l'emplacement anciennement occupé par l'Abbaye de Montierneuf ; enfin la partie de l’Hôpital Général la plus rapprochée de la Boivre. Cet emplacement était bien celui de toute la presqu'ïle qui se prêtait le mieux au séjour d'une petite population à demeure ; mais comme il n'y a été rencontré jusqu'ici aucune trace d'habitation de cette époque, je ne le désigne que sous la plus grande réserve. Par contre, je vais pouvoir affirmer que quelques Pictons avaient , à cette époque, élu domicile qui étaient entièrement dévoués aux Romains (9) ; on a également retiré de son sol, à diverses époques un nombre assez considérable de monnaies Gauloises qui ont enrichis le médailler de la Société des Antiquaires de l'Ouest et quelques collections particulières (10). De plus, la population, qui devait, suivant l'usage, y vivre à demeure pendant même l'état de siège, aurait vraisemblablement occupé sur les rives Nord, Nord-Est et Sud du Clain, opposées à celles sensiblement orientées de la presqu'île, car on n'y a retrouvé quelques traces de leurs habitations : d'abord aux pieds des coteaux Nord occupés par les maisons et les jardins qui bordent actuellement les Rues des Galois et des Quatre-Roues ; puis dans le, col du Faubourg de Montbernage ; de même que dans plusieurs endroits du terrain où se trouve aujourd'hui le Boulevard du Pont-Achard, c'est-à-dire, entre ce pont et le Pont-Neuf, on y a, en effet découvert, lors de la construction relativement récente de ce Boulevard, un nombre assez considérable de pieus en chêne semblables à ceux qui, au dire des archéologues sérieux et expérimentés, formaient l'ossature des habitations lacustres. Notre presqu'île devait posséder aussi quelques chemins, n'eut été que pour faciliter les séjours permanents ou passagers qu'y faisaient les populations civiles et militaires, mais on n'en a rencontré jusqu’ici aucune trace ; il n'en est heureusement pas de même des passages qui leur permettaient d'être en relations avec les populations extérieures et même étrangères, car ils existait encore visibles, ou dissimulés par de la terre ou par les eaux des rivières. Ces