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instants notre attention, non pas à cause de leurs origines qui, je le regrette, ne sont pas connues, mais parce qu'il s'y rencontre des vestiges de constructions d'une haute antiquité. L'une est l'ancienne Eglise paroissiale Saint- Germain dont l'architecture parait être du XIIe siècle, et qui, désaffectée pendant la Grande Révolution, sert actuellement de salle de conférences et de réunions. Elle est, en effet, construite sur un des principaux corps de bâtiments des Thermes Gallo-Romains de la ville (I), qui, fûrent découverts, en 1879, dans les terrains aujourd'hui habités et circonscrits par les rues : Saint-Germain, des Curés, et de la Bretonnerie ; l'autre, qui portait autrefois le nom d'Eglise Saint-Paul, et dont le souvenir a presque disparu, existait en bordure de l'ancienne rue Neuve-Saint-Paul, maintenant appelée rue Saint-Paul, et sert pour le moment de servitude à une propriété voisine. Elle aussi offre un certain intérêt parce qu'elle est presqu'entièrement construite sur les fondations d'une temple Gallo-Romain de la seconde époque, et qu'on y voit encore, dans un assez bon état de conservation, une portion notable de son mur d'angle Nord-Est décoré de chaines de briques, de quelques parties de ses autres murs. Il me serait facile de mentionner plusieurs autres édifices religieux qui paraissent également fort anciens et dont le souvenir demeure encore, mais comme leurs origines me semblent reposer sur de simples légendes, plutôt que sur des documents authentiques ; je ne crois pas utile de les signaler.