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et la résurrection d'Osiris. C'était sans doute le
sacré mystère dont Herodote n'avait pas le
droit de parler. Osiris, personnification
su soleil, le donneur de vie, vint sur terre
pour le bienfait
des hommes et un de ses titres était : " le manifesteur
du bien et de la vérité ". Il fut tué dans
sa lutte contre Set, l'esprit du mal et des ténèbres,
fut enseveli et ressuscité du milieu des

[indiqué sur la page de l'agenda portant la date du mercredi 4 février]

Déjeuner chez Armel Beaufils,
rue Mathurin Régnier, avec Geistdorfer
et Jacques Nozal (ancien capne
au Long Cours). Le père de Nozal, peintre
connu. M. et Mme Nozal jeunes s'occupent
d'art eux aussi : ils fabriquent des plaques
émaillés pour automobiles, portant l'effigie
de St Christophe, patron des automobilistes.

morts, grâce aux prières d'Isis, sa femme,
devint Juge des morts, fut non seulement le
donneur de vie, mais la divinité rédemptrice :
" Lui-même le premier levé du milieu des morts,
il aide à se lever ceux qui le méritaient, après
les avoir aidés à sortir victorieux de toutes leurs
épreuves (du voyage d'Outre-tombe) ".
Cette petite île, si gaie avec ses murs si richement
enluminés, ses gracieuses colonnades,
ses toits en jardins et ses terrasses, son cadre
d'eau courante, protégée par les forteresses de
granit des bords du fleuve, couronnée par cet
admirable ciel, a dû être un lieu chéri des
dévots d'Isis et d'Osiris, et il n'y a pas à s'étonner
si les rites de leur culte se prolongèrent après
notre ère. Cléopatre l'adorait, cette île de joie.
Et elle mouilla sa dahabich aux voiles de soie
là même où notre barque nous a débarqués.
Et ce n'est pas le moindre souvenir, plein de
charme, qui s'attarde à ce lieu.