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blocs de magma faits de toute espèce de
conglomérats. Et tout cela se résout en une
profonde couche de poussière cendrée
ou le bruit des roues comme les sabots des
chevaux
s'enfoncent sans bruit. Des trous partout, trous
de tombes ou grotte naturelles, on ne sait
plus dans cette ruche funèbre aux innombrables
alvéoles. Des cimes vous dominent à
droite et à gauche, qui ont l'air elles-même
d'avoir été taillées en gigantesques mausolées
trapézoïdaux, que couvre une sorte de
toit surmonté d'une espèce de petite coupole
ou d'une petite pyramide. L'une d'elles
au fond d'une gorge un peu élargie semble
couronner les autres. J'imagine qu'elle a
été pour beaucoup dans le choix du lieu par
les morts pharaoniques. En tout c'est dans
le petit cirque qu'elle commande que sont
les principales tombes. Et là, c'est comme une
foire, foire d'âniers et de voituriers, foire de
touristes. Nous venons nous placer tout de suite
devant la sépulture de Tut-ankh-Amen.
A tout seigneur, tout honneur. Et est celui qui
a dernièrement fait le plus de bruit. Trois fois
par semaine désormais elle est ouverte aux
visiteurs - Mais il faut attendre d'abord que
l'électricité soit allumée, et elle ne l'est qu'à
partir de 9 heures. L'électricité dans les
caveaux Egyptiens ! - Enfin nous y pénétrons
Une descente assez rapide, des escaliers, la
pierre glissante, et vous vous trouvez devant
un échafaudage à balustrade sur lequel
on vous fait monter. Vous regardez au-dessous
de vous. Dans la chambre mortuaire
assez étroite, couverte de qques images,
une seule chose attire vos regards, et c'est
dans une caisse assez petite une momie que
l'on dirait plutôt courte, tête énorme pour
le corps et couverte naturellement d'une
[illisible] tout revêtu d'or : c'est Tut-ankh-Amen.
Un [illisible] fait jouer sur lui sa