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23.24.25 Mai
Pendant ces vacances de la Pentecôte, je décide
d'aller prospecter le Ravin des Voleurs, les abords d
Thiès et au retour, de revoir le barrage de Sebikotane.
Coucher en gare de Pout. Je fais le trajet ensuite à vélo.
Le Ravin des Voleurs, où la voie ferrée aborde le plateau
de Thiès, devait être riche, à  mon avis : c'est une voie
de passage ancienne. De plus, des travaux de déviation
de la voie y ont entamé une tranchée longue de plus
d'un kilomètre et parfois profonde de 8m. Je comptais
y trouver enfin des niveaux superposés. Rien, sinon en
un endroit un peu de poterie à 1m de profondeur. Le reste
est stérile. Le bord du plateau aussi. Corbeil l'a d'ailleurs
expérimenté au Mont Roland et vers Niarib quelque
temps auparavant.

Les environs de Thiès donnent du néolithique à
demi-lune de silex blanc. (1)

Sur le chemin de retour, un point à 2km à l'ouest de
Pout donne du silex blanc.
Coucher chez M. Beart, Directeur de l'Ecole William Ponty.
Je veux revoir le Barrage, où j'ai trouvé en 1938 des 
silex, au cours d'une visite d'accompagnement.

Nous y allons, M. Beart et moi, en passant vers
[Deni] Diack. Toute la région entre la future route de Rufisque,
[Deni] Diack et le barrage ne forme qu'un unique
gisement neolithique à demi-lunes, tranchets, lames, etc...
de silex blanc de Rufisque. Les trouvailles sont particulièrement
abondantes vers les forages de puits, où
le sable a été brassé.

A l'ouest du barrage, des carrières ont été creusées
dans le sable pour édifier le barrage. Dans le talus,
l'on retrouve en place, à quelque 2m de profondeur,
la couche à demi-lunes de silex blanc.

Dans la partie sud-est de la carrière, à l'endroit
où celle-ci est la plus profonde, l'on commence même
à trouver des pièces frustes semblables à celles du
grand gisement entre l'Ecole et la Gare. Au bord
du ruisseau, le calcaire commence à affleurer. Du silex
dessus. Des tombes auraient été mises à jour lors des travaux
de la carrière, m'a dit M. Béart.



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